Economie du CLT

L’économie de la construction avec le CLT

Les détracteurs du CLT reprochent au système de transférer une part belle de plus-value chez l’industriel. Certes, mais c’est lui qui assure, au-delà de la garantie produit, la précision de l’ouvrage, et assume même une bonne partie des facteurs statique de l’ouvrage, qualité de l’exécution, maîtrise des erreurs, suppression des malfaçons, ainsi que rapidité et ponctualité … dans une mesure jusqu’ici inconnue dans le secteur de la construction.

Le constructeur, l’artisan, le monteur conservent parfaitement la maîtrise de l’opération, la planification, le détail d’exécution et la réalisation du chantier. Le nombre de réalisations qu’il peut entreprendre avec ses collaborateurs augmente fortement avec le CLT.

Le système CLT amène une simplification de gestion pour l’entreprise : si pour une réalisation d’un ouvrage de petite taille – étanche à l’air et isolé – en ossature bois le constructeur doit mobiliser une soixantaine de références produit et en gérer les surplus dus au conditionnement et au volume minimum de livraison, le même résultat en CLT ne requiert plus qu’une vingtaine de références produit … une différence importante qui rend la gestion des chantiers plus fluide et réduit les stocks et les immobilisations qu’ils entrainent.

Chez le constructeur, gestion de stocks et de chutes deviennent obsolètes avec le CLT, le matériau ne transite pas chez lui. Il approvisionne vis, connecteurs et accessoires spéciaux selon le projet et peut se servir des moyens informatiques du procédé pour en définir les quantités avec précision.

En comparaison avec d’autres modes de construction, le temps passé en conception d’un ouvrage et de son chantier augmente avec le CLT, mais le temps de chantier diminue très significativement.
Les temps calendrier de la gestion d’un chantier CLT sont donc très réduits.

La tendance est à l’intégration des travaux de fondations chez le constructeur bois, car la ponctualité de la livraison et la précision des dalles et supports béton posent souvent problème. Le CLT, système structurel, met le constructeur bois en position responsable de l’ensemble des travaux de gros œuvre et les pionniers de la construction bois moderne comprennent déjà l’importance d’assumer le rôle d’entreprise générale. Vu la rapidité et la précision de construction avec le CLT, intégrer les autres corps de métiers apparaît comme logique … et cela permet de mieux maîtriser les risques que présenteraient autrement le manque de connaissance des particularités du bois auprès des entreprises de second œuvre (pour ne citer que le coulage de chapes dans un ouvrage bois, souvent source de désordre, ou la réalisation de pièces humides, ou le passage de canalisations et de conduits qui nécessitent des précautions particulières en construction bois)

Enfin, les entreprises de la construction bois spécialisées en construction à ossature bois peuvent compléter leur offre en prenant à bord des réalisations en CLT en plus de leurs prestations habituelles, car elles n’affectent ni la disponibilité de l’atelier ni les stocks. Souvent, les deux systèmes se complètent : le CLT pour la structure, les murs de refend, les planchers … et l’ossature bois pour enveloppe.

Combien ça coûte ?

Un prix annoncé au m² ou au m³ ne peut être que très grossier. L’industriel, lui, compte bien entendu tout le bois mis en œuvre pour une commande, chutes périphériques et de découpes comprises. A quoi s’ajoutent le traitement du détail, du calepinage en programmation de l’usinage, puis les temps d’usinage et enfin chargement, transport, immobilisation du plateau du semi durant le montage. A noter qu’il n’y a pas deux fournisseurs qui auraient une attitude identique en ces points.

Il faut entrer dans le détail d’une commande pour connaître le coût réel de fourniture CLT.
Le constructeur compte ses temps d’étude, le temps consacré à d’éventuelles modifications apportées par architectes ou ingénieurs, ses temps de préparation du chantier,  puis du montage, l’obtention des autorisations, les mesures de sécurité, ainsi que les moyens de levage, d’échafaudage etc., les déplacements et enfin le temps de montage, bachage …

L’investissement pour une production industrielle

Dans l’industrie, l’investissement pour créer un site de production de CLT avoisine 2 millions d’euros (depuis le transfert technologique, en passant par l’aire de stockage et la halle climatisées, l’aboutage, le rabot, la presse sous vide et le centre d’usinage à commande numérique, la manutention … jusqu’à l’Avis Technique, la documentation technique et commerciale).

L’investissement pour la petite production

Pour une entreprise de charpente normalement équipée qui désire produire du CLT sur mesure en petites quantités, l’investissement consiste en l’acquisition d’un banc de pressage sous vide avec son applicateur de colle et d’un dispositif de levage tel qu’un pont roulant. Les outils habituels du charpentier suffiront alors pour tailler et adapter les panneaux produits en interne.

L’investissement chez le constructeur

L’investissement est très réduit chez le charpentier ou le constructeur qui souhaite construire des ouvrages en CLT produit en externe : logiciel de conception par ordinateur 3D et licences, camionette-fourgon 4 places, outillage de montage éléctroportatif, accessoires de montage, équipement de sécurité. Des grues convenables, automotrices ou fixes, avec ou sans opérateur, sont disponibles en location tout comme les éléments d’échafaudage.


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